L’accident nucléaire grave n’est plus un risque très hypothétique, mais une menace réelle. Comme nous l’a confié un haut responsable du secteur : « Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si un accident grave est possible en France mais quand aura-t-il lieu ? »
Plus de 2 millions de Français résident à moins de 20 km d’un réacteur nucléaire. Mais si l’on prend un périmètre de 75 km, la distance sur laquelle le gros de la contamination radioactive de Fukushima s’est propagée, c’est 66 % de la population française qui est potentiellement concernée, selon Greenpeace.
C'est à une projection dans l'après nucléaire que nous plonge ce livre. Quelle nourriture, venant d'où, est encore consommable ? Que faire des réfugiés nucléaires ? Seul le désastre attendu fera naître la volonté de tout arrêter. Mais l'électricité manquante retardera encore l'arrêt définitif de quelques années. Jusqu'à ce que l'électricité d'origine renouvelable puisse prendre le relais. Ensuite où trouvera-t-on les moyens de déconstruire toutes les centrales et d'en gérer les déchets ?